Accepter le soutien de la communauté : l'exemple d'un couple de militaires

Accepter le soutien de la communauté : l'exemple d'un couple de militaires

Appuyons nos troupes a aidé cette famille de militaires à se sentir soutenue alors qu'elle naviguait dans les réalités financières liées à l'éducation d'une enfant présentant des besoins particuliers.

Jackie Girvan, un officier de sélection du personnel de l'Armée, a accompli beaucoup de choses tout le long de sa carrière de 16 ans. Diplômée du programme de psychologie du Collège militaire royal du Canada, elle a suivi un entraînement en tant qu'athlète au sein du Conseil International du Sport Militaire et travaille maintenant à titre d'accompagnatrice personnelle. Elle incarne parfaitement le leadership et la persévérance. 

Jackie et son mari Matt, également officier dans l’Armée, se sont enrôlés pour faire carrière dans les Forces armées canadiennes et y apporter leur contribution. À eux deux, ils comptent de nombreuses réalisations dont ils peuvent être fiers, mais celles qui leur sont les plus chères sont personnifiées par leurs filles, Paige et Wynn. 

Chacun sait que les risques, les absences prolongées et les déménagements font partie des nombreux défis auxquels font face les familles de militaires. Les difficultés se compliquent toutefois lorsqu'il faut élever un enfant ayant des besoins spéciaux. Paige, la fille âgée de cinq ans de Jackie et Matt, souffre d'un syndrome de délétion chromosomique, une anomalie génétique qui a donné lieu à des retards de développement globaux et à une maladie oculaire complexe, le syndrome de blépharophimosis-ptosis-épicanthus inversus, souvent appelé BPES, son acronyme.

En raison de leur mode de vie unique, les familles des militaires canadiens peuvent se retrouver sur des listes d'attente pour obtenir des soins médicaux et perdre l'accès à des services essentiels lorsqu'elles déménagent. Or, élever un enfant ayant des besoins spéciaux est coûteux et parfois, les régimes d'assurance ne couvrent pas les frais supplémentaires. Les Girvan se sont vite rendu compte qu'il coûte beaucoup plus cher d'élever un enfant ayant des besoins spéciaux comme Paige en raison des services de relève et d'ergothérapie, des équipements et des chaussures spécialisés requis et de leurs visites fréquentes au Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO).  

Par l'intermédiaire du Exceptional Families Network, un groupe de soutien se réunissant mensuellement, Jackie a appris l'existence de la subvention pour les personnes ayant des besoins spéciaux offerte par Appuyons nos troupes; elle hésitait toutefois à y faire appel. 

« Au début, nous avons eu beaucoup de mal à accepter de l'aide, indique Jackie. Ce n'était pas qu'une question d'argent. En tant que membres bien rémunérés des Forces armées canadiennes et parents responsables, nous ne nous sentions pas à l'aise d'accepter une aide financière. Mais nous sommes avant tout des humains et avions besoin de soutien. En recevant une subvention, nous avons senti que notre communauté nous épaulait et voulait nous aider à alléger la pression. L'argent n'avait rien à voir; il fallait accepter cette main tendue. »

Jackie et Matt ont utilisé la subvention pour les personnes ayant des besoins spéciaux afin d'obtenir des services de relève, un permis de stationnement pour leurs fréquentes visites au CHEO devant se déplacer de Petawawa à Ottawa, ainsi qu'une marchette pour Paige. 

Élever un enfant présentant des besoins particuliers, comme Paige, peut comporter son lot de défis, mais pour les Girvan, le plus gratifiant c’est l'amélioration de sa condition. 

« Voir son enfant surmonter ses difficultés, encore et encore, est la plus grande joie que l'on puisse éprouver. Ma fille ne pouvait même pas monter sur son petit tricycle à deux ans, témoigne Jackie. Elle a passé des heures en physiothérapie à faire des flexions des jambes et à marcher sur la pointe des pieds à l'aide d'un équipement d'appoint. La voir maintenant enfourcher et faire avancer son tricycle par la seule force de ses jambes, avec son joli petit casque, fait battre notre cœur. »

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