La famille Labonte
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La famille Labonte

« Nous savions que ce camp permettrait à Campbell d’améliorer sa mobilité et la force de son tronc. »

« Nous sommes passés par toute une gamme d’émotions, allant du soulagement et de la joie à l’humilité, alors que nous poursuivons cette aventure remarquable avec notre fils. » 

« Notre univers tout entier peut basculer en un instant. C’est ce qui nous est arrivé le 10 août 2008, jour de la naissance de notre fils, Campbell Labonte. Pour la plupart des gens, la naissance d’un enfant est une occasion de joie et de réjouissances. Pour nous cependant, ce fut un moment de douleur et d’inquiétude intenses. Campbell est né quatre mois avant terme, pendant que nous étions en congé loin de chez nous.
 
Né prématurément, à seulement 24 semaines de grossesse, Campbell ne pesait qu’une livre et demie à la naissance. On l’a immédiatement branché à des machines à l’unité néonatale de soins intensifs de l’Hôpital général de Kingston, où nous avons séjourné un mois avant que notre fils soit assez stable pour être transporté au Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l’Ontario (CHEO). Le CHEO est alors devenu notre chez-nous pour les cinq mois suivants. Au cours de cette période, Campbell a subi 13 opérations et, pendant les trois premiers mois de sa vie, a été nourri exclusivement avec des produits chimiques salvateurs. Il luttait constamment pour demeurer en vie et très souvent, nous n’avions pas la certitude que notre fils vivrait.
 
Nous avons vécu pendant ces six mois un cauchemar dont nous ne sommes malheureusement pas encore réveillés. Après le quatrième mois d’hospitalisation et cinq opérations pour tenter de sauver ses yeux, on nous a annoncé que Campbell serait aveugle. Un mois plus tard, on nous a dit qu’il était également sourd. Notre monde s’est écroulé et le sol ne cessait de se dérober sous nos pieds. Chaque fois, nous tentions de trouver des côtés positifs et nous nous sommes juré de faire tout notre possible pour que la vie de notre fils soit heureuse et épanouissante.
 
Campbell vit maintenant à la maison avec sa famille depuis trois ans, mais l’aventure ne fait que commencer… On nous a confirmé il y a un an que notre fils était atteint de paralysie cérébrale, et le personnel médical pense qu’il ne pourra peut-être jamais marcher. Campbell a de nombreux rendez-vous au CHEO et au Centre de traitement pour enfants d’Ottawa. Nous consultons d’innombrables spécialistes et déambulons chaque semaine dans les couloirs du CHEO. Cet emploi du temps est devenu la norme pour notre famille. Mon mari et moi sommes militaires. Nous vouons une reconnaissance éternelle aux Forces armées canadiennes pour le soutien et l’encouragement qu’elles nous ont prodigués tout au long de cette épreuve.
 
L’hiver dernier, Campbell a pu bénéficier d’un camp de thérapie très coûteux. Nous savions que ce camp, qui représentait un investissement d’environ 6 000 $, permettrait à notre fils d’améliorer sa mobilité et la force de son tronc. Un collègue militaire nous a suggéré de présenter une demande d’aide à Appuyons nos troupes. J’ai communiqué avec les responsables pour leur parler de Campbell et du camp de thérapie. Peu de temps après, on nous offrait 5 000 $ pour nous aider à payer le camp. Mon mari et moi sommes passés par toute une gamme d’émotions, allant du soulagement et de la joie à l’humilité. Nous ne pensions pas que nos besoins étaient aussi importants que ceux des autres militaires et avons été tellement surpris et ravis d’apprendre que la communauté militaire continue de prendre soin de nous dans cette aventure remarquable avec notre fils Campbell! »

~Capitaine Joanna Labonte et caporal-chef Bertran Labonte
 
 
 
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Cplc (retraitée) Natacha Dupuis

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